Yolande Renzi, procureur de la République a annoncé ce mercredi 9 mai l'ouverture d'une "enquête préliminaire du chef de non-assistance à personne en péril", après le décès de Naomi Musenga le 29 décembre à Strasbourg.
Le parquet de Strasbourg a annoncé ce mercredi l'ouverture d'une enquête préliminaire dans le cadre du décès en décembre de Naomi Musenga, 22 ans, prise en charge tardivement par les urgences, après avoir d'abord été raillée au téléphone par une opératrice du Samu. Une enquête interne a également été ouverte le 2 mai par la direction des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS). L'opératrice qui avait reçu l'appel de la jeune femme a été suspendue "à titre conservatoire" par les HUS ce mercredi.
Le communiqué du parquet
"Le parquet de Strasbourg a reçu le 30 avril dernier un courrier émanant de Madame Louange Musenga aux termes duquel elle souhaite déposer plainte et demande l'ouverture d'une enquête en lien avec le décès de sa soeur Naomi survenu le 29 décembre 2017 au sein des Hôpitaux universitaires de Strasbourg.
L'intéressée met en cause les services du SAMU et les personnes ayant pris en charge les appels de Naomi Musenga le jour de son décès, estimant par ailleurs que les causes du décès demeurent floues, nonobstant les premiers résultats de l'autopsie médicale réalisée le 3 janvier 2018.
J'ai ouvert une enquête préliminaire du chef de non-assistance à personne en péril et en ai confié l'exécution aux services de la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) Grand Est".